Les échanges internationaux
Au cours des dernières décennies, les échanges internationaux se sont accrus à un rythme 2x supérieur à celui des PIB, les échanges de services encore plus vite. (1000 milliards $ en 1990)
Des territoires de plus en plus nombreux sont concernés par ces flux d’échanges.
La multiplication et l’intensification des échanges demeurent freinées par l’existence d’obstacles naturels et/ou mis en place par les Etats. Mais la tendance reste celle d’une atténuation des distances.
1) Les principaux facteurs de la mondialisation des échanges
1.1 L’accroissement de la demande
• L’accroissement démographique a été particulièrement rapide depuis l’après guerre
1950-1995 : la population mondiale passe de 2.5 à 5.7 milliards d’individus.
Cet accroissement est surtout le fait des PVD (79% de la pop en 95, 67% en 50). D’où :
Une MO abondante et bon marché a été mise à la disposition d’activités de P° dans les NPI.
Comme la croissance démographique y est souvent > à la croissance des biens alimentaires, les pays du Tiers Monde font de plus en plus appel aux marchés internationaux de produits agricoles : c’est la destination de 50% du blé transitant en 1950, les 3/4 aujourd’hui.
L’amélioration des niveaux de vie
A partir des 60’ dans les pays industrialisés à économie de marché, on abandonne les modèles de croissance extensifs (bcp de MO, productivité limitée) pour un modèle intensif (compétitivité, productivité accrue). Corollaire de la généralisation de ce modèle fordiste : forte augmentation du pouvoir d’achat des populations des pays riches. D’où l’envolée de la demande.
Les capacités de production de la planète sont donc mobilisées de manière considérable depuis les 50’.
Or les lois de répartition des hommes, capitaux, savoir faire, ress minérales et biologiques