Les modes

En français, on utilise pour conjuguer les verbes un temps et un mode. Le temps permet, comme son nom l’indique, de préciser à quel moment se produit l’action exprimée par le verbe. Le mode, lui, montre la manière dont cette action se produit ou dont elle est considérée. Il y a sept modes en français, qui se divisent en deux catégories : les modes personnels, qui se conjuguent, et les modes impersonnels, qui ne se conjuguent pas.

I) Les modes personnels.

Ils sont au nombre de quatre : l’indicatif, le subjonctif, le conditionnel, et l’impératif.

L’indicatif.

Le mode indicatif permet de présenter l’action du verbe comme réelle ou certaine, comme déjà accomplie, ou comme si l’on considérait son accomplissement comme sûr.

Exemples : Charlemagne fut couronné en l’an 800. Il s’agit d’un fait certain et prouvé : on utilise l’indicatif.

Je viendrai te voir demain. Je suis sûr, persuadé de venir te voir : utilisation de l’indicatif.

Le subjonctif.

Il s’emploie surtout dans les subordonnées. Il permet de présenter l’action du verbe comme supposée, incertaine, ou simplement envisagée[1].

Exemple : Il est possible que nous venions avec vous. L’action de venir est incertaine, seulement envisagée : subjonctif.

L’impératif.

L’utilisation de l’impératif transforme l’action du verbe en ordre.

Exemple : Viens ici. Sors de là. Il s’agit de deux ordres, d’où l’utilisation de l’impératif.

Le conditionnel.

- Il permet d’exprimer un fait que l’on considère comme simplement possible, ou qui ne se produira que si une condition est remplie auparavant.

Exemple : Si tu venais, je serais heureux. Etre heureux n’est possible que si tu viens, d’où l’emploi du conditionnel

Je pourrais être riche ! Le fait d’être riche n’est qu’une possibilité, d’où le conditionnel.

- Il peut aussi exprimer un souhait poli.

Exemple : Je voudrais parler au directeur.

- Enfin, dans un récit au passé, il sert de «