A Paris le 05 octobre 1866 A la mère de Michel :Chère madame ,A vous qui lisez cette lettre sachez que nous regrettons d’avoir ôté la vie de votre fils qui était l’ami de Jacques et mon premier mari . Avec Jacques nous vous faisons part de nos sincères condoléances . J’étais tombée follement amoureuse de Jacques et j’avais retrouvé en lui l’amour et le désir de mes débuts avec Michel . Je lui rendais visite régulièrement environ deux fois par semaine . Mon mariage avec Michel s’estompait …afficher plus de contenu…

Nous avons saisie cette opportunité qui n’allait peut-être pas se représenter pour le tuer . Le temps était avec nous, il y avait de gros nuages, nous étions donc très peu dans la ville . Au bout d’une dizaines de minutes de navigation nous étions derrière une petite île . Jacques saisit brutalement Michel par la chemise et le poussa en direction de l’eau . Avant de tomber dans la Seine Michel arracha une partie de la joue de Jacques en le mordant . Comme il ne savait pas nager il se noya très rapidement . J’étais pétrifiée et je ne pus visionner la scène . Tout à coup Jacques me saisit par le bras et nous tombâmes dans l’eau …afficher plus de contenu…

Jacques me demanda en mariage quelques mois plus tard ; j’acceptai évidemment car je l’aimais mais la question était de savoir comment l’idée de ce nouveau mariage allait être prise par ma famille et vous . Les remords sont réapparus à cette période . Je fis part de mon ressenti sur le fantôme de Michel à Jacques, il ressentait que son ami était présent dans le quotidien avec lui et qu’il ne pouvait plus regarder son reflet dans une glace car la vision de cette plaie sur sa joue lui rappelait le triste drame que nous avions commis . Nous ne nous aimions plus, notre amour se détériorait et s’effaçait pour laisser place à la haine et le dégoût . Ma relation avec Jacques se détériorait au fil du temps