Lettre sup 1ère cinéma - cours mélies, montage, eisenstein
Sujet : « C’est l’intérieur qui commande, je sais que cela peut paraître paradoxal dans un art qui est tout extérieur, mais j’ai vu des films ou tout le monde court et qui sont lents, d’autres ou les personnages ne s’agitent pas et qui sont rapides, j’ai constaté que le rythme des images est impuissant à corriger toute lenteur intérieure, seuls les nœuds qui se nouent et se dénouent à l’intérieur des personnages donnent à l’image son mouvement, son vrai mouvement. » Robert Bresson
Réflexion qui porte sur le rapport entre le rythme du film et le personnage, à savoir que ce qui semble pour Bresson central dans le film, l’intériorité du personnage Bresson réfléchit sur deux choses : le moment de la création et le moment de la réception. Ambivalence de la citation provenant du fait que Bresson adopte cette réflexion.
Conseils :
- Etaler sa culture, composer un corpus filmique
- Ne pas parler de « l’essence » du film
- Ne surtout pas séparer forme de fond
- Il n’y a pas d’abstraction de l’œuvre cinématographique il n’y a pas de film « idéal ». On peut essayer de comprendre pourquoi tel ou tel film est raté, mais la dissertation n’est pas le lieu d’une critique du cinéma.
Eléments de correction :
Opposition entre intérieur et extérieur, rapidité/ lenteur, autour de la réalité du personnage. Bresson défend la vison de la personnalité du personnage. L’intrigue commande la psychologie des personnages via formes dramatiques et péripéties intérieures. On peut cependant concevoir d’autres péripéties que celles du personnage : des nœuds qui se nouent et se dénouent. Peuvent se profiler d’autres manières d’être au monde du personnage : rapport phénoménologique. Le film s’organiserait autour des conflits intérieurs des personnages. Dans quelle mesure le cinéma ne se contente-t-il pas de donner l’impression du drame intérieur ? On peut construire des impressions d’intériorité de l’extérieur.