L'homme est-il légitimement de soi ?

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La société actuelle impose aux individus de se comparer pour se rassurer, essayer de ne pas être le «pire». C’est en se comparant ainsi que les groupes d’individus se jugent entre eux et finissent par ressentir une haine mutuelle. Ce besoin d’enterrer l’autre pour se rassurer dans la réalité que nous nous concevons permet de donné un sens ou une valeur aux actions que nous posons. Ces comportements de plus en plus récurrents ont certainement plusieurs raisons d’être et pourraient être expliqués …afficher plus de contenu…

L’esprit invente alors les savoir sérieux pour tenter d’assumer la vie à sa façon mais l’assume au travers de biais puisqu’il a lui-même définit les bornes.Pour se libérer de ce nihilisme passif, l’homme doit faire preuve de volonté de puissance. Ce terme utilisé par Nietzsche caractérise la puissance de la volonté que nous avons pour être maître de soi et se surpasser. Pour avoir cette volonté l’homme doit rejeter les règles établies et suivre les instincts de la vie, il doit ériger ses propres valeurs sans tenir prendre en compte l’opinion des autres mais aussi accepter celles des autres sans tenter de leur attribuer un …afficher plus de contenu…

Prétendre qu’elle l’est est comme prétendre que l’esprit peut sortir du contexte de la vie de l’homme, de son vécu et de ses expériences. Comme si la vie était conçue sur mesure pour celui qui pense de cette façon. Donc si l’homme attribue une valeur à un certain groupe en faisant preuve d’objectivité pure, il prétend que l’esprit ne peut être influencer par des expériences qui viendrait contredire sa vision de départ. Finalement, en se tenant à l’idée qu’il y a un fondement ultime, l’homme cause la fracture actuelle entre la science et l’expérience. En s’accrochant au fondement ultime, le scientifique refuse d’admettre que nos expériences du monde ont une valeur, même s’il a techniquement besoin de ces expériences pour défendre son

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