L’homme se définit-il par la conscience ?
« n’ai pas peur, il faut espérer » ) ; pour les psychologues, les plus malheureux sont ceux qui espèrent ; tant qu’on désire ce qui ne dépend pas de nous, on est malheureux : quand on ne l’a pas, on est malheureux, et quand on l’a, on a peur de le …afficher plus de contenu…
Quand j’ai un sentiment, c’est toujours variable, individuel → c’est unique. Les mots sont une trahison, le simple fait de parler de soi c’est se trahir. Nommer les choses c’est les réduire, appauvrir, trahir. Si on n’a jamais eu le sentiment que les mots manquent pour exprimer les choses, il n’y a aucune mesure, incommensurable, c’est infini CONCLUSION 1. Le langage humain ne peut être pas assimilé à une transmission d’informations. Parler, ce n’est pas indiqué mais signifier. En parlant, on participe avec autrui à un monde commun qui se construit avec la circulation du sens.2. Le langage ne se contente pas de décrire la réalité, il l’ordonne. La raison est coextensive au langage.3. Le langage a des effets politiques car la parole adressée à autrui neutralise la force et permet de faire de l’ennemi un adversaire.4. La parole