L'ile des esclaves marivaux scene 1
Je l'ai été, je le confesse à ta honte, 6.mais va, je te le pardonne; les hommes ne valent rien. Dans le pays d'Athènes, 7.j'étais ton esclave; tu me traitais comme un pauvre animal, et tu disais que 8.cela était juste, parce que tu étais le plus fort. Eh bien ! Iphicrate, tu vas 9.trouver ici plus fort que toi; on va te faire esclave à ton tour; on te dira aussi 10.que cela est juste, et nous verrons ce que tu penseras de cette justice-là; tu 11.m'en diras ton sentiment, je t'attends là. Quand tu auras souffert, tu seras plus 12. raisonnable ; tu sauras …afficher plus de contenu…
Cléanthis surenchérit ensuite par une comparaison hyperbolique dans la suite de sa réponse : « cela lui ressemble comme son visage ». b. Ligne 75, la réaction d’Euphrosine .Euphrosine réagit en exprimant son malaise face à ce portrait sans complaisance et manifeste son rejet : « N’en voilà-t-il pas assez, monsieur ? ». L’inversion du sujet et du verbe signale une forme à la fois interrogative et négative, proche de la question rhétorique, c’est-à-dire d’une affirmation déguisée : « en voilà assez ». Elle cherche donc à échapper à cette obligation qu’elle voit comme une