« L’inégalité [est] plus grave dans la culture et le savoir que dans l'argent et les revenus. » L’inégale répartition de la culture et du savoir n’est plus à prouver. En effet, son manque se fait ressentir notamment au sein de nombreux milieux sociaux pauvres en accès d’information et souvent démunis d’outils culturels. L’absence de moyens financiers, pourtant lui aussi inégale, en est d’ailleurs souvent la cause. Les deux biens sont conjointement liés : le savoir engendre la richesse, …afficher plus de contenu…

Si la connaissance est importante, il n’est pas inopportun de penser que la richesse financière l’est aussi. En effet, l’humanité entière est organisée autour de l’acquisition du capital. Il est d’ailleurs, souvent, la raison des réveils à l’aube et des acharnements professionnels au détriment de la vie familiale. Grâce à lui, des biens deviennent des possessions, des expériences incroyables se produisent et des loisirs comblent l’existence du quotidien. Une partie du bonheur est payé par la richesse monétaire. Ainsi, il est très complexe sans, ou avec peu d’argent, de satisfaire les fonctions vitales et psychologiques propre à l’humain. Il est d’ailleurs l’objet de nombreuses convoitises allant parfois même jusqu’au crime ou au délit. Le braquage risqué de Jacques Mesrine, notamment interprété par Vincent Cassel dans …afficher plus de contenu…

Pour ce faire, joindre ces richesses ensemble à des degrés moindres pourrait être une solution viable. Ainsi l’argent serait l’arme contre le manque de culture, et le savoir l’escadron contre la pauvreté. En outre, il est tout à fait honorable de les posséder ensemble même si l’acquisition n’est pas entière : un savoir n’a pas besoin d’être prodigieux, un revenu démesuré n’est nullement nécessaire. Il n’est donc pas forcement impératif de les opposer dans le combat de l’importance. Leur manque respectif est tout aussi dramatique que leur possession mutuelle semble