Emmeline TSTG1
Euvrard 06.06.10
Economie
|

« Libre-échange ou protectionnisme ? Quel est le meilleur choix pour un pays développé en ce début de XXIème siècle ? » Pour se protéger, les pays ont recours à des mesures protectionnistes. Et d’une manière générale, aucun pays ne peut vivre en économie fermée, c’est-à-dire sans recourir à des importations pour satisfaire les besoins de sa population. Le libre échange est une doctrine qui prône la liberté de circulation de tous les biens économiques entre les pays et la suppression de toutes entraves aux échanges (droit de douane, quotas…). Le protectionnisme repose sur des mesures visant à faire obstacles aux importations pour protéger la production nationale de la concurrence étrangère avec des mesures tarifaires (droit de douane) et des mesures non-tarifaires (quotas, subventions à l’exportation, protectionnisme réglementaire ou déguisé). Donc libre-échange ou protectionnisme ? Quel est le meilleur choix pour un pays développé en ce début de XXIème siècle ? Dans une première partie nous verrons les arguments en faveur et contre le protectionnisme, et dans une seconde partie nous verrons les arguments en faveur et contre le libre-échange. I. Les arguments en faveur et contre le protectionnisme.

A. Les arguments en faveur du protectionnisme. Des mesures protectionnistes protègent certaines entreprises nationales, appartenant à des industries vieillissantes. Elles n’ont pas à affronter la concurrence étrangère et ne sont pas condamnées à disparaitre avec un risque de destruction d’emploi et de hausse du chômage. Le protectionnisme favorise alors l’emploi à court terme.
Le protectionnisme permet de se protéger de la concurrence de pays où le cout du travail est plus faible. Les mesures protectionnistes permettent de maintenir un haut niveau de protection sociale.
Une protection passagère assure le développement des industries « naissantes » et les préparent à mieux affronter la