Llitté
Introduction : Le roman est un genre bâtard, sans règle, considéré comme un genre bas et peu noble contrairement à la poésie.
Mais paradoxalement au XIX° il s’agit du genre dominant qui envahit le paysage, détrône la poésie commercialement parlant, se vend plus. Souvent considéré comme un genre bourgeois, il offre à la bourgeoisie un miroir souvent. Il reflète l’image de la bourgeoisie avec ce qu’elle possède, les biens matériels, les maisons les objets, les richesses qu’elle possède. Elle achète les moyens car elle a les moyens, elle sait lire contrairement au peuple bas. C’est un genre qui s’appuie sur deux modèles à la fois : l’histoire et les sciences naturelles. Le roman comme c’est un genre bâtard il recherche la notoriété, la crédibilité, pour cela il s’appuie sur l’histoire et les sciences humaines pour montrer qu’il est valable. On retrouve une volonté d’objectivité et d’exactitude, recherche de la généralité, projet commune de totalisation et de classement du savoir et des connaissances. Le roman va souvent faire le récit d’une histoire en train de se faire, et va essayer d’en dégager des lois qi gouvernent cette histoire. Il voudra reconstituer le passer à partir du présent. L’idée que le roman recherche très souvent le vraisemblable, catégorie très ancienne mais c’est comme si la définition changeait au XIX° siècle. Avant cela définit ce qui obéit à des conventions communes, des préjugés communs. Au XIX° est vraisemblable ce qui est conforme au réel, comme si on pouvait avoir d’une part un objet évoqué dans un texte et l’objet doit ressembler à l’objet réel tel qu’il existe alors que jusque-là le roman reprenait plus le premier sens que là.
Articulation entre le roman et le réel qui se fait de plusieurs manières. Histoire et science du réel
Le vraisemblable est redéfinit comme une conformité entre le texte et l’objet réel
A cause de cette idée de conformité les écrivains vont prendre