L’ombre du vent, l’ombre du vent
Je m’explique : nous avons tendance à porter rapidement un jugement sur les personnes qui nous entourent, souvent un jugement négatif, mais toujours c’est certain, biaisé d’un tas d’à priori. On dresse maladroitement un portrait du peu que l’on voie des autres et notre comportement vis-à-vis d’eux s’ajuste en fonction de ce portrait qui ne tient pas debout. Le fond du roman de Muriel …afficher plus de contenu…
En rajoutant chaque jour une consigne, porter un tee-shirt blanc, commencer ses phrases par « Mr Ross... », dénoncer ceux qui ne respectent pas les règles, la classe finit petit à petit par ressembler à l’œuvre qu’a exécuté Hitler à l’échelle du pays allemand. La morale est double, les élèves qui étaient convaincus d’être incorruptibles ont fini par être tous, sans exception, pris dans le piège, et le lecteur tire une leçon de cette histoire : on ne peut être convaincu que l’on aurait été ou le bon ou le mauvais dans ce type de situation. Dans l’absurde,