Louis 14
b. Le contexte géographique :
Otto Dix peint une zone du front mais on ne sait pas où car il s’est battu sur le front de la Somme dans le Nord Est de la France mais aussi sur le front de l’Est
c. Liens avec des références culturelles :
Il est possible d’établir un parallèle avec Le Jugement Dernier de Jérôme Bosch : sur le panneau de gauche de La Guerre, les soldats semblent « motivés » pour aller au front. Cependant, le ciel gronde. Il en est de même pour le panneau gauche du triptyque de Bosch : les Hommes y vivent sereins, mais à nouveau le ciel est menaçant et peuplé de démons. Sur le panneau central du polyptyque de Dix, on trouve un « ange » cadavérique. C’est un monde de cruauté. Chez Bosch, c’est Dieu et ses anges (véritables, cette fois-ci), qui rendent le célèbre jugement dernier alors qu’au-dessous d’eux s’étend la débauche. On remarque un détail similaire au sein des deux panneaux centraux : la lumière, chez Dix comme chez Bosch, provient du coin supérieur gauche. Le panneau de droite chez Dix représente les soldats au combat, unis dans l’horreur, livrés à eux-mêmes. Chez Bosch, ce panneau fait référence à l’Enfer et y est peint un monde de douleurs et de péchés. À nouveau, le ciel est en feu.
II. Conclusion :
1. Intérêt de l’œuvre
La Guerre d’Otto DIX est une œuvre que l’on peut qualifier d’engagée, c’est en quelque sorte un acte politique par lequel l’artiste énonce très clairement son dégoût de la guerre et le pacifisme qui en est la conséquence. Mais son intention ne se limite pas à cette « déclaration de pacifisme » car il souhaite également nous convaincre, nous spectateurs, de