Madame de la fayette
Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de La Fayette (ou Lafayette), plus connue sous le nom de Madame de Lafayette, est une femme de lettre française, Elle est née le 18 Mars 1634 à Paris et y est morte le 25 Mai 1693,
Traumatisée dès son jeune âge, toujours malade et toujours active, femme d'affaires et agent secret, romancière attentive à une oeuvre qu'elle n'a jamais voulu reconnaître, Mme de La Fayette est une énigme. Promise à un brillant destin dans un Paris où les poètes la disent " incomparable " à dix-sept ans, elle doit bientôt s'exiler en province, en Anjou, puis en Auvergne, le pays de celui auquel on la marie précipitamment. On lui a volé sa jeunesse. Avant vingt ans, elle se défie de l'amour, qu'elle déclare " sentiment incommode "
en 1651, elle devient dame d'honneur de la reine Anne d'Autriche et commence à acquérir une éducation littéraire auprès du grammairien Ménage qui lui enseigne l'italien et le latin,
En 1655, elle épouse, à l’âge de 21 ans, un Auvergnat de dix-huit ans son aîné, François Motier, comte de La Fayette dont elle aura deux fils. Ce veuf, qui mène une existence retirée dans son château, lui apporte la fortune et un nom
Établie de façon définitive à Paris en 1659, elle fait paraître anonymement La Princesse de Montpensier en 1662. De 1655 à 1680, elle sera étroitement liée avec La Rochefoucauld (l’auteur des Maximes), dont elle dira : « M. de La Rochefoucauld m’a donné de l’esprit, mais j’ai réformé son cœur. » La Rochefoucauld présente Marie-Madeleine de La Fayette à beaucoup de grands esprits littéraires du temps, y compris Racine et Boileau. 1669 voit la publication du premier tome de Zaïde, un roman hispano-mauresque édité sous la signature de Segrais mais presque certainement dû à La Fayette. Le deuxième volume paraît en 1671. Zaïde fut l’objet de rééditions et de traductions, notamment grâce à la préface de Huet.
L'oeuvre la plus célèbre de Marie-Madeleine de La Fayette est La Princesse