Malade imaginaire act1 scene 5
On y relève le champs lexical de l’argent « héritier », « rente », « livre », « avantageux ». Nous découvrons alors qu’Argan fait de ce mariage un calcul. A « Diafoirus » s’ajoute « Purgon », l’onomastique signifiante fait sourire. Nous sommes face à une réalité de l’époque où l’on ne se mariait pas par amour mais pour ne pas dilapider le patrimoine ou encore pour le reconstruire. L’égoïsme et l’autoritarisme capricieux d’Argan est révélé lorsqu’il dit « j’en ai à faire moi ».· La réponse de Toinette est des plus satirique puisqu’elle sous-entend que la médecine ne guérie pas mais tue et que pour être un médecin riche, il faut avoir vu défiler de nombreux patients tués.· Tout en répétant la somme colossale, Argan se montre avide distrait et rêveur face à la situation. Sa réplique « quelque chose » n’apporte aucune information. Il peut être constaté qu’il y a …afficher plus de contenu…
Il y a un emballement comme la question illogique «vous ? moi, bon » comme si les personnages ne savaient plus qui ils étaient. Un peu plus haut, il y avait eu une situation similaire « ma fille ? votre fille » comme si le maître tentait maladroitement d’affirmer son autorité. · Cependant, Toinette le nie par ses interdictions « vous ne la mettrez point dans un couvent ». Par ses refus « non, non, non vous dis-je ». Or, sa dernière opposition est particulièrement drôle. A la question d’Argan « qui m’en empêchera ? », elle dénie toute capacité à réfléchir de son maître. Elle suggère alors qu’Argan ne se connaît pas, Toinette l’imagine alors comme un beau parleur.· « oui vous n’aurez pas ce cœur-là » est une phrase négative l’ajout du futur prend une valeur de souhait et marque ainsi l’insolence de la servante.· Le spectateur peut se demander si