La morte amoureuse de béinette
Elle montre son indifférence par la périphrase à valeur exclamative « Le ciel soit loué » comme pour montrer qu’elle attendait cette nouvelle depuis longtemps. L’expression « Me voilà délivrée d’un grand fardeau » souligne le soulagement de Béline à la suite de la mort d’Argan, une action contradictoire au rôle d’une épouse. Ce comportement ne laissa pas Toinette sans réponse tel qu’elle rappelle à sa maitresse son rôle indirectement « il fallût pleurer ». Toutefois, ce rappel ne servit à rien comme le souligne l’interrogation « Quelle perte est-ce que la sienne ? », précédée d’une expression soulignant une négligence totale de la part de …afficher plus de contenu…
En effet, elle ne voit pas ses projets s’achever puisque la mort d’Argan était fausse et ce n’était qu’un test de fidélité destiné à Beline, femme gourmande. En effet, en s’approchant de son mari, celui-ci la surprit par l’exclamation « Doucement » pour surprendre celle-ci qui se retrouve surprise et épouvantée comme le montre la didascalie « surprise et épouvantée ». Argan fait un constat sur le caractère hypocrite de sa femme en employant ironiquement l’apostrophe « madame ma femme ». D’autant plus qu’il fait une ironie des actions de Beline comme le montre la phrase « beau panégyrique que vous avez fait de moi », où il oppose cette phrase aux propos de Beline. Il considère cette situation comme une leçon pour lui qui le rendra plus sage et de réfléchir avant d’agir. Il semblerait que le personnage éponyme s’attendait à cette trahison et qu’il ait été déjà averti par son frère « Beralde » comme le montre