Malebranche
« Or, je ne vois point……dans le mien » => objection possible
« Il est donc nécessaire….intelligences »=> La condition nécessaire pour soutenir la thèse en dépit de l’objection
« car si la raison….que je vois » =>reprise de la réfutation
« ainsi la raison….une raison universelle » => c »est la thèse qui sous-tend l’évidence première.
« je dis quand nous rentrons…..THE END » => c’est la réponse a une objection de faits
Idée générale du texte: il affirme l’existence nécessaire d’une raison universelle, c’est a dire valable pour tous, partagée de manière identique par tous les hommes.
Problématique: cette raison universelle se vérifie par le fait que certaines vérités apparaissent comme des évidences, comme des faits : la raison théorique (2+2=4) et la raison pratique (préférer son ami a son chien) semblent être partagées de manières égale chez tous les hommes. Cependant, les hommes peuvent agir en étant guidés par des motifs irrationnels : les passions.
L’argumentation de l’auteur : (en trois parties)
« du début……vois aussi bien que moi » => c’est une vérité qui se vérifie par deux exemples : les mathématiques et la morale. Ce sont deux certitudes que je vois en moi- même et que tous les hommes voient.
« Or, je ne vois point…..est une raison universelle »=> l’existence d’une raison universelle, c’est a dire d’une faculté de l’esprit qui nous permet de distinguer le vrai du faux. La preuve qu’en donne Malebranche est un sentiment de certitude qui accompagne la vérité. En est-il de même en morale?
« Ainsi la raison…jusqu’à la fin » => En morale, il faut distinguer la raison universelle qui nous permettrait de choisir entre le bien et le mal, des raisons particulières. Ces dernières sont celles d’un homme passionné. Elles ne valent pas pour tous les hommes, elles ne sont pas raisonnables.
Intérêts philosophiques :
L’ universalité de la raison dans les sciences, il s’agit bien