Mamie
Nous savons tous que la fin est proche et que toutes ces belles années d’amour et de bonheur vont s’achever. Tout sa est injuste… c’est trop tôt il nous restait tant de chose a vivre ensemble, mais le destin en a décidé autrement. Je te remercie pour tout ce que tu as put m’apporter à moi et Léa, ton amour, ta gentillesse, ta patience, tout ton temps consacrer a tes petites filles. Je t’en serais éternellement reconnaissante… Je haie cette maladie, je la haie du plus profond de mon âme, elle nous enlève ce que l’on a de plus chère. Sa l’amuses de nous faire espérer comme sa, mais moi tout ce que je demandais c’était quelques petites années. Mais elle est égoïste, elle aime se faire envier mais ne donne jamais. Elle est jalouse dans le fond car on a qu’une seule vie, et qu’on vie intensément chaque instant que la vie nous offre, que l’on ressent des émotions, qu’on a le dont de la vie et qu’un jour la mort nous traques et finit toujours par nous avoir. Elle est jalouse oui, car tout sa, tout se dont nous offre la vie, ces joies et ces peines jamais elle n’y goutera. Ce n’est qu’une humble spectatrice permanente, nous narguant de son pouvoir contre qui personne n’a les armes suffisantes pour se battre. Elle se fait attendre, elle attend son heure, cet instant où elle décidera de se révéler a nous. Qu’il en soit ainsi. Tu es une femme pour laquelle j’ai énormément d’admiration, oui toi, ma mamie, la femme qui a comblée ma vie je t’admire plus que tout. Tu es une guerrière, une battante, tu t’es toujours relevé la tête haute. Je t’admire pour t’être battue avec la force et le courage dont tu es doté face à la maladie. Dit moi combien de grand-mère l’on fait comme tu l’as fait, dit le moi, je crois bien que de toute tu es la seule qui l’ai fait de la sorte. Je t’admire pour la femme que tu représentes, et j’espère que plus tard je pourrais avoir le même moral d’acier que toi. Mais aujourd’hui ma grande combattante, je te sens démunie, tu n’as plus d’armes, plus