La relation entre les marathons et l’environnement :
Comment agissent-ils l’un sur l’autre et quels impacts engendrent-ils ?

Par Jeanie CANNET

“In running, it doesn't matter whether you come in first, in the middle of the pack, or last. You can say, 'I have finished.' There is a lot of satisfaction in that."

Comme le dit Fred Lebow, un co-organisateur du marathon de New York City, l’important n’est pas la place à laquelle on arrive mais toute la satisfaction qu’on a de finir la course et d’avoir réussi à se surpasser. De nos jours, beaucoup de personnes ont une soif de liberté pour sortir de la routine, s’évader des limites et des règles imposées par notre société. Les gens sont ainsi à la recherche du dépassement de soi et de l’accomplissement de nouveaux challenges, pour se procurer de nouvelles satisfactions. De ce fait de nouvelles activités ont vu le jour. Les courses à pied se sont de plus en plus multipliées et diversifiées, et englobent dorénavant plusieurs pratiques comme les marathons ou les trails, regroupant de plus en plus adeptes. Après le célèbre marathon de Paris, le marathon Nice-Cannes est considéré comme l’un des plus prestigieux grâce à son environnement et se place ainsi au deuxième rang des marathons français. Cet évènement amène de nombreux coureurs du monde entier et des milliers de spectateurs et supporteurs. L’ampleur de cet évènement engendre donc des aménagements spécifiques et des impacts néfastes sur l’environnement.
Or le développement durable et la protection de l’environnement sont des préoccupations qui prennent de plus en plus d’importance dans notre société. «Le développement durable satisfait les besoins de la génération actuelle sans compromettre les possibilités des générations futures à satisfaire les leurs» d’après le rapport Brundtland.
La notion de développement durable correspond à l’intention de vouloir préserver notre environnement et les ressources naturelles dont nous bénéficions, à long terme, par