Marché de la téléphonie : analyse Porter
Tout est allé très vite, début 2012, Free perce le marché de la téléphonie en proposant des offres à des prix défiant toute concurrence. En réponse, Orange et Bouygues devance le nouvel arrivée en présentant le réseau 4G : nouveau réseau internet au débit 10 fois supérieur à celui de la 3G. Se met alors en marche une véritable guerre des prix qui se règle par des attaques : Free poursuit SFR pour concurrence déloyale, puis Bouygues attaque Free pour dénigrement et concurrence déloyale. Celle-ci se solde par une condamnation pour dénigrement mutuel. En 2013, est évoqué le rapprochement de l’opérateur SFR et Numéricable, destiné à redynamiser le secteur des télécoms. Dans un même temps, Free négocie un contrat d’itinérance avec Orange pour le développement de son réseau. Bouygues et SFR s’y oppose. L’ARCEP condamne donc Free a développé son propre réseau d’ici 2016. Au cours de la même année, c’est avec surprise que Free et Bouygues annonce un accord de mutualisation d’une partie de leur réseau mobile afin de réduire leurs coûts et d’améliorer leur couverture réseau. Free brade les prix de son réseau 4 G, et provoque l’émulation des « 3 grands ». 2014, marque l’année des accords entre les différents opérateurs mobiles. SFR et Bouygues finalisent la mutualisation de leurs réseaux. Tandis que, Numericable discute avec Vivendi pour racheter SFR, faisant réagir l’opérateur Bouygues qui lui aussi propose une offre de rachat. Finalement, le 27 octobre dernier, Numéricable obtient l’accord de l’autorité de la concurrence pour le rachat de SFR. Face à ce nouveau schéma, les offres évoluent. Les opérateurs prodiguent maintenant la séparation du prix du terminal et celui de l’abonnement. Effectivement, les nouvelles offres comprennent aujourd’hui