Marché de l'éthique
Une conscience croissante du gaspillage : eau, énergie, emballages, papier et vêtements.
Sensibilisation du consommateur :
Soit par éducation « on m’a appris à ne pas gaspiller »
Soit par contagion, sensibilisation au discours ambiant
Soit par conviction, par volonté de donner un sens à sa consommation
Mais les pratiques restent limitées : * Trier ses déchets * Eteindre les lampes, les écrans, fermer les robinets * Acheter de l’alimentation bio et des produits d’entretien écolo * Utiliser du papier recyclé * Donner des vêtements aux associations caritatives
Mis à part quelques petits gestes, les idées reçues sont très présentes : * Le bio et l’écologie coûtent plus cher * Ils minimisent les actes responsables en les jugeant inutiles face à la responsabilité des entreprises et des Etats * Ils sont bombardés d’informations contradictoires et ne parviennent pas à se forger une opinion
Il faut reconnaitre que consommer de façon totalement responsable est très difficile, voire impossible : * Le coût en est plus élevé (c’est un luxe) * L’information n’est ni exhaustive, ni neutre, ni traçable * De nombreux secteurs ne proposent pas véritablement d’alternative à la consommation classique
Concernant le vêtement et accessoires, deux thèmes sont mis en avant : le bannissement du travail des enfants et le respect des conditions de travail des salariés.
Mais il ne s’agit pas de facteur d’adhésion à une démarche dans la mesure où les consos supposent que ces conditions sont remplies.
Les deux dernières décennies ont été marquées par l’ascension des chaines spécialisées dont le succès, reposant sur un renouvellement permanent des produits, s’est accompagné d’une croissance quasi continue des volumes consommés (+33% entre 1990 et 2008). Cette consommation sans modération a été permise par une baisse importante des prix (-22% entre 1990 et 2008) : les chaines ont apporté un souffle