Marguerite durand
Comédienne, journaliste, femme politique (1864-1936)
Ancienne actrice, journaliste, elle fonde en 1897 le premier quotidien féministe.
Marguerite Durand et sa jeune lionne, baptisée « Tigre », qu’elle élève dans le jardin de son petit hotel, près du parc Monceau
Après un passage au Conservatoire et une carrière au théâtre, Marguerite Durand devient journaliste à « La Presse » et au « Figaro ». Sa participation au Congrès Féministe International de 1896 lui fait prendre conscience de la justesse des revendications des participantes et elle fonde, l’année suivante, le journal « La Fronde », premier quotidien féministe. D’autres suivront, « L’Action », en 1905 ou « Les Nouvelles », en 1909.
« Non, pour nous, le féminisme ce n’est pas la lutte contre l’homme, ce n’est pas la bataille des sexes... mais nous ne voulons pas que la femme, représentant une valeur sociale égale à celle de son compagnon en tant qu’ouvrière, ménagère, génératrice, soit sa subordonnée et soit traitée en accessoire par les lois et par les mœurs »
Elle milite pour les droits des femmes, notamment le droit de vote et la présence des femmes aux élections. Elle participe à la création de syndicats féminins particulièrement pour les employés et les ouvrières.
Son souci de collecter et de conserver les documents relatifs à l’histoire des femmes et à leur rôle dans la société lui permet, en 1931, avec la Ville de Paris, de créer la première bibliothèque féministe française qu’elle dirigera jusqu’à sa mort, en 1936, à l’âge de 72