maroquinerie07
Nomenclature
d’activités française 19.2Z
La maroquinerie de luxe à la conquête de nouveaux marchés
De l’objet utilitaire à l’accessoire de mode
Le secteur de la maroquinerie, au savoirfaire traditionnel réputé par la qualité de ses produits, bénéficie d’un engouement des consommateurs, qui voient désormais dans ces articles utilitaires un accessoire de mode.
La créativité des industriels, le renouvellement fréquent des collections, le développement des marques « créateur », l’élargissement de la gamme des produits commercialisés à des articles connexes (prêt-à-porter, bijoux, lunettes etc.) suscitent la demande et stimulent l’offre française. L’introduction de produits en toile ou en matières synthétiques et l’innovation ont redessiné le secteur, où l’artisanat du cuir côtoie une logique plus industrielle.
Ratios et performances
2000
Nombre d’entreprises
137
Effectif employé
2001
131
2002
133
2003
128
2004
123
2005
119
13 025 14 304 14 346 14 301 14 354 14 514
Exportations *
M€
Chiffre d’affaires hors taxes M€
507,4
565,0
633,6
662,7
678,6
729,6
1 441,0 1 621,8 1 646,4 1 666,0 1 703,2 1 797,8
Investissements
M€
32,1
58,9
51,2
49,7
30,3
53,9
Valeur ajoutée hors taxes
M€
617,6
697,7
716,9
711,0
719,3
765,2
VAHT / CAHT
%
42,9
43,0
43,5
42,7
42,2
42,6
Exportations / CAHT
%
35,2
34,8
38,5
39,7
39,8
40,6
Investissements / VAHT
%
5,2
8,4
7,1
7,0
4,2
7,0
EBE / VAHT
%
40,5
42,5
41,5
39,6
39,1
39,2
Sous-traitance / production
%
11,3
11,0
12,2
12,7
13,5
19,7
* Il s’agit des exportations directes du secteur maroquinerie
Champ : entreprises de 20 personnes ou plus
Source : Sessi, enquête annuelle d’entreprise
Un marché dynamique...
Avec une progression de 11 % des effectifs entre 2000 et 2005 et de 25 % du chiffre d’affaires, la maroquinerie française se distingue nettement de l’ensemble de la filière cuir, qui a perdu 25 % de ses salariés et dont le chiffre d’affaires baisse