Medias sous influence
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De l’extérieur, l'accumulation des tensions politico-médiatiques donne le sentiment de "médias" sous influence. De l'intérieur, cette thèse agace par sa simplicité. D'abord, les "médias", ça n'existe pas. Le monde de l'information ne forme pas un tout homogène, mais une myriade de supports, de métiers et de sensibilités bien trop divers pour être "contrôlés". En témoignent l'"incontrôlable" affaire Bettencourt-Woerth et ses multiples rebondissements. Ou le fait que chaque pression politique est non seulement largement connue du grand public - donc relayée -, mais aussi largement commentée.
Certes, on a connu meilleur climat. Ces dernières semaines ont laissé une impression désagréable. Entre la tentative d'ingérence de Nicolas Sarkozy dans le dossier de recapitalisation du Monde, le renvoi de Stéphane Guillon et Didier Porte de France Inter et l'interminable suspense autour de la nomination du PDG de France Télévisions, il flotte comme un parfum d'ORTF. Mais toutes ces immixtions ne sont pas de même nature : certaines relèvent de pression directe et d'autres de pression indirecte. Mais, surtout, qu'elle soit réelle ou fantasmée, chaque interférence a fini par desservir celui que l'on soupçonne de vouloir asservir.
Qu'il ait ou non demandé la tête de Guillon et Porte, Nicolas Sarkozy en est tenu