Zola[->0] fait partie de l’école naturaliste. Il est séduit par la thèse selon laquelle les comportements humains dépendent de l’hérédité et de l’influence du milieu. Il décide de prouver cette hypothèse en écrivant des romans naturalistes. Les plus importants sont ceux que contient le cycle des Rougon Macquart. L’histoire d’une famille qui est poursuivit de tares telles que l’alcoolisme ou l’adultère. Germinal raconte les périples d’un des derniers enfants de cette famille, Etienne Lantier, grâce à qui on découvre l’univers cruel des mineurs. Notre extrait se situe au chapitre cinq de la septième partie. Souvarine qui est un mineur anarchiste sabote les ascenceurs de la mine. Etienne, se retrouve bloqué sous terre, en compagnie de Catherine et de Chaval. Ce dernier, va être tué. Montrer comment le romancier met en scène l'agonie de Bataille qui nous fait pressentir la mort de Catherine, en oeuvrant sur le pathétique et le dramatique pour émouvoir et révolter le lecteur ? Nous verrons d'abord que l'agonie de Bataille qui apparaît dans ce passage permet, dans un second temps, de mettre l'accent sur la descente aux enfers d'Etienne, Catherine et de Chaval. La vision apocalyptique qui émane de cet extrait est liée, dans un premier temps, à la représentation de l'agonie de Bataille. Dans un premier temps, il y a malgré tout un dernier espoir qui apparait, dans ce passage, ce qui va contrebalancer l'agonie de Bataille. Notamment avec la "lumière" qui se présente comme une aspiration dans le texte, avec des termes comme "lampe", "soleil chaud" qui met en avant le rapport direct avec la vie. De plus, cet extrait nous fait comprendre la souffrance et la tristesse que les personnages endurent à ce moment précis du texte. Pourtant "ils ne désespéraient pas", car "tant qu'il y aura de la lumière", ils seront moins effrayées. Pour le cheval, Emile Zola emploit "il voulait vivre", le souvenir est énuméré aussi "vision de sa jeunesse".