Meursault, protagoniste et notre antihéros du roman L’étranger, incarne le rôle d’un personnage indifférent à tout, sans aucuns sentiments, et étranger du monde. Dans ce livre, nous le voyons aussi bien indifférent au décès de sa mère, qu’à la femme qui l’aime. Albert Camus nous décrit ici un personnage faisant aussi preuve de naïveté, et ayant des réactions que l’on pourrait caractérisées d’absurdes. Il vit pour soi-même, et sont comportement nous éloigne d’un antihéros pathétique. Par ailleurs, cette thématique de l’absurde peut nous être renvoie au discourt de l’homme sans dieu, évoqué par Pascal dans ses Pensées, montrant alors son impuissance face à la mort. Une impuissance que l’on retrouve au début du roman, face à la mort de Mme Meursault ou le protagoniste semble aussi totalement impassible devant cet événement. Mais cette ignorance envers sa mère commence dès la première phrase du roman, phrase surprenante d’ailleurs ! : « Aujourd’hui, maman est morte », d’une part : par sa taille, une phrase courte, et quasi officiel. Il s’agit ici d’un constat et ici déjà aucune émotion ne se dégage. D’ailleurs après avoir lu ce télégramme, le personnage ne se soucis pas du décès, il est plus préoccupé par le temps que ça lui prendra pour aller voir la mère. Pourtant, nous sommes dans un contexte intime avec le mot « maman ».De plus, il fumera (après une courte réflexion) devant le cercueil de sa mère comme si cela paraissait normal, or pour le lecteur cette acte peut être vu comme choquant (peut-être moins de nos jours) et il pourrait être désigné de « fil indigne ». Il semble tout de même éviter cette image plutôt désagréable, en disant que pour le moment « c’est comme si elle n’était pas morte » mais cette pitié sonne faux car il ajoute ensuite qu’il sera soulagé une fois l’enterrement finit : « Après l’enterrement, au contraire tout sera classé », par ses mots on retrouve un Meursault indifférent, sans émotion ne pensant qu’à lui. On retrouve cette idée