Texte n°2 Micromégas, étude linéaireI. PrésentationMicromégas a été publié en 1752, lorsque Voltaire est en Prusse chez Fréderic II. Le conte a eu une version antérieure : Le voyage du baron de Gangan. Cette idée du conte remonte à la période où Voltaire est à Cirey, avec Mme du Châtelet, où il se passionne pour Newton, dont il est l’introducteur en France : Les éléments de philosophie de Newton mis à la portée de tout le monde.Micromégas est un conte philosophique dans lequel Voltaire vulgarise …afficher plus de contenu…

Il y a une répétition du déterminant démonstratif « ce » qui participe à la valeur dépréciative. La Terre est réduite à une taupinière, les humains sont comparés à de petits animaux aveugles qui rampent. Ainsi nos sens nous empêchent de saisir la réalité, associée à une vision dépréciée de la Terre, appuyée par des connotations ironiques. C'est un thème déjà développé par Voltaire qui se plaît à rabaisser l'orgueil humain.Les géants veulent associer à la vision le toucher : « ils se baissèrent, se couchèrent et tâtèrent partout ». Ils essaient de s'adapter, on observe un rythme ternaire qui montre leur effort d'apprécier le …afficher plus de contenu…

Il implique aussi le destinataire ; il manie la rationalité, se moque et évoque ses limites : « avec vos petits yeux ».- Le nain réplique « mais », il a bien observé la Terre : « J'ai bien tâté ».- Contre-argument : « Vous avez mal senti ». Il y a une opposition entre le « bien » et le « mal ».- Le nain répartit que le globe est mal construit, il a une forme ridicule, et rien n'est géométrique. Ainsi, des gens censés ne peuvent pas y habiter.- Micromégas lui répond alors que des gens insensés, donc des fous, pourraient y habiter !Il va terminer en mettant en avant la variété de la nature sur le mode interrogatif. Ils se taclent un peu : reprise anaphorique du « mais » qui témoigne du fait que Micromégas ne veut pas le laisser gagner.Chez le nain, on voit qu'il y a une volonté