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• Mais il faut souligner le nombre de civils tués, qui s’élève à 52 % des pertes totales, contre 5 % pendant la Première Guerre mondiale. Entre 1939 et 1945, une victime sur deux est donc un civil. Ce bilan s’explique par l’extension des théâtres d’opération, mais aussi par le recours aux bombardements aériens pour terroriser les populations. Les raids massifs de l’aviation font 60 000 morts en Angleterre, dont la moitié à Londres, et ils tuent au moins 670 000 Japonais. La guerre est donc bien plus totale qu’en 1914. 1.2 Un traumatisme moral : les camps et la bombe • Au cœur de ce désastre humain, figurent les victimes des persécutions nazies : plus de 5 millions de Juifs et 200 000 Tziganes sont exterminés. La découverte par l’opinion internationale de cette barbarie, lors de la libération des camps, produit un choc moral qui s’ajoute à la lourdeur du bilan. La Pologne a ainsi perdu près de 18 % de sa population totale, mais ce sont quasiment tous les Polonais juifs qui ont disparu, soit trois millions de personnes en quatre ans ! Le traumatisme est immense et conduit à la définition de la notion de crime contre l’humanité. Sur cette base, les tribunaux internationaux de Nuremberg et de Tokyo jugent les responsables nazis et nippons, à l’exception notable de l’Empereur du Japon.
• La bombe atomique, employée à deux reprises, les 6 et 9 août 1945 à Hiroshima et Nagasaki (110