Momo
1) Parmi les points que traitent ces deux extraits en commun, nous pouvons relever : La judaïté de Madame Rosa : « elle était également juive » dans l'incipit et « on parlait surtout le juif » dans l'extrait. Un quartier cosmopolite : Dans l'incipit, Momo dit qu' « il y avait beaucoup d'autres Juifs, Arabes et Noirs à Belleville » , puis dans le second extrait choisi il est écrit : « on parlait surtout le juif et l'arabe entre nous ou alors le français quand il y avait des étrangers ». Les difficultés de Madame Rose à grimper les six étages : Au début du livre, le narrateur dit : « on habitait au sixième étage à pied et que pour Madame Rosa, avec tous ces kilos qu'elle portait sur elle et seulement deux jambes, c'était une vraie sources de vie quotidienne ». Plus tard dans le roman, Momo dit que Madame Rose ne se défendait plus « enfin sauf pour l'escalier ». La peur de voir Madame Rose mourir : Dans l'incipit : « Elle disait qu'un jour elle allait mourir dans l'escalier, et tous les mômes se mettaient à pleurer parce que c'est ce qu'on fait toujours quand quelqu'un meurt. », puis dans l'extrait suivant : « j'ai même eu peur car je croyais qu'elle n'allait jamais revenir, tellement elle était au ciel » Pessimisme de Momo face à la vie : Momo explique qu'il a « cessé d'ignorer à l'âge de trois ou quatre ans » et que « parfois ça lui manque ». Puis dans la suite du récit il déclare qu'il ne tient « pas tellement à être heureux », qu'au contraire il « préfère encore la vie ». Comme si la quête du bonheur était une perte de temps, et qu'il fallait mieux consacrer ce temps à vivre « la vraie vie ».
Dans cet extrait, Momo livre une vision très pessimiste de la vie. Premièrement, malgré son jeune âge, il est habitué aux « vols », aux « désintoxication » de son entourage, et il sait déjà ce que sont « l'héroïne » et ses effets. Ces éléments s'opposent au quotidien d'un enfant ordinaire. De plus, dans le texte