Autrefois les baoulés vivaient au Ghana. Leur langage était le baoulé comme nous le parlons actuellement les baoulés ont eu une guerre avec les ghanéens et ils ont décidé de quitter le Ghana en se sauvant sur le chemin ils ont trouvé un fleuve appelé Comoé ils ne pouvaient pas traverse et ils se sont arrêté au bord du fleuve pour fait des sacrifices. En ce moment, les ghanéens les poursuivaient. Le sacrifice étant terminés, le fleuve demande alors au peuple baoulé de donner un nouveau-né en sacrifice afin de traverser le fleuve. Parmi eux, il y avait un homme qui avait son enfant sur l'épaule, et la reine Pokou lui demanda de donner son enfant pour le sacrifice et l'homme refusa. La sœur de la reine Pokou avait elle aussi un nouveau-né, et la reine Pokou lui demanda de donner son enfant, sans hésiter, elle donna son enfant et la reine Pokou prit l'enfant, le souleva, le montra au ciel. L'enfant pensait qu'elle jouait avec lui. Tout d'un coup, elle le laissa tomber dans l'eau. La mère de l'enfant demanda à la reine Pokou, "Et si l'on me demande où est l'enfant, que dire?" Et la reine Pokou lui répondit: "Dis leur que baouli" Ce qui veut dire que l'enfant est mort.
C'est dans ce sens-là que l'on dit "baoulé" au lieu de" baouli". Après avoir donné le nouveau-né au fleuve, elle s'est divisée et les hippopotames se sont collés l'un sur l'autre pour former une route et ils sont passés. Chez nous les baoulés, il y a des fétiches qui sont interdits aux femmes tels que : le "djè" , le "goli". Et les femmes enceintes ne doivent pas voir un chien mort. Nous avons des totems tels que le rat, le riz qui ont été adorés par nos ancêtres. Nos ancêtres adoraient aussi l'eau parce qu'elle leur apportait de l'argent, enfants, etc. Aussi le caillou, parce qu'il leur portait chance. Chez nous les baoulés, il y a une fête que nous adorons: la fête des ignames. Nos ancêtres avaient aussi des compétences spéciales comme le jeu d'instrument de musiques tels que: le tam-tam et le "blo"