Mon ami frederic
Prologue : 1925, en Allemagne, N et Frédéric Schneider qui sont nés à une semaine d’intervalle habitent le même immeuble. M. Schneider est employé des Postes tandis que le père de N se trouve au chômage. 1929 / Ch. 1 :
Mme Schneider confie, pour un après-midi, son fils Frédéric à la mère de N. Les deux enfants deviennent amis.
Ch. 2 : N, qui de sa fenêtre voit Frédéric et Mme Schneider fabriquer un bonhomme de neige, presse sa mère de sortir. Tous les quatre se retrouvent dans la cour quand, soudain, M. Resch, le propriétaire de l’immeuble, se met à traiter Frédéric de “sale petit Juif” en lui interdisant de sauter sur la pelouse. 1930 / Ch. 3 : Le grand-père de N aide pécunièrement la famille, l’indemnité de chômage ne suffisant pas aux besoins du ménage. Apprenant l’amitié de son petit-fils pour Frédéric, le grand-père lui interdit de fréquenter un Juif. Ch. 4 : N assiste chez son ami à la prière du sabbatt. 1931 / Ch. 5 : À la fin du premier jour d’école de N et Frédéric, M. et Mme Schneider entraînent les parents de N à la foire. Le père de N fait tirer une photo du groupe, dépensant ainsi l’argent du repas du soir de la famille. 1933 / Ch. 6 : N et Frédéric préviennent le docteur Askenase qu’on a écrit à la peinture rouge le mot
JUIF sur sa plaque. Devant la papeterie, un homme portant un brassard à croix gammée, dissuade les passants de faire leurs achats chez un Juif. Ch. 7 : À une réunion de la jeunesse hitlérienne, Frédéric entend un discours où l’on calomnie les Juifs. Il quitte la salle tandis que N reste. Ch. 8 : Frédéric est accusé à tort d’avoir brisé une vitrine et est injurié parce que Juif. Ch. 9 : M. Resch ordonne à M. Schneider de quitter leur logement car il ne veut plus louer à des Juifs. Ch. 10 et 11 : Le père de Frédéric est renvoyé de son travail. Après un