Mon rêve familier
Biographie :
Paul Verlaine est un poète français, né le 30 mars 1844 à Metz et mort le 8 janvier 1896 à Paris. Verlaine suit des études secondaires en pension et devient bachelier en 1862, par la suite, il va renoncer à des études de droit et entre comme employé à l’Hôtel de ville de Paris. Admirateur de Baudelaire, il essaie la poésie et publie son premier recueil à 22 ans en 1866 qui s’intitule Poèmes saturniens, dans lequel se trouve le poème Mon rêve familier. Il bascule dans l’alcool et la violence après le mariage et la mort de sa cousine dont il était follement amoureux. Il sort provisoirement de cette situation grâce à Mathilde, mais le comportement de Verlaine va mener à la rupture du couple.
Structure :
Le poème est écrit sous la forme d’un sonnet composé de deux quatrains et d’un sizain lui-même composé de deux tercets. Les vers sont en alexandrin. Les rimes sont embrassées dans le quatrain et dans le sizain elles sont d’abord plates puis alternées. Les rimes embrassées sont alternées masculin-féminin. Les masculines sont suffisantes et les féminines sont riches. Les rimes plates sont féminines et suffisantes. Les rimes alternées sont échangées masculin-féminin. Les rimes masculines sont suffisantes et les féminines sont suffisantes également. Anaphore du mot « seule » dans le deuxième quatrain. Allégorie du mot « Vie » au vers 11. Allitération en « r » et en « t » dans le premier vers qui le rend dur. Beaucoup d’enjambements (vers 1, vers 3, vers 5, vers 10, vers 13). Diérèse au vers 14 dans le mot « inflexion ».
Analyse :
L’auteur, qui parle en « je », s’adresse à un « tu » qui nous est inconnu et qu’on ne sait pas si il existe vraiment ou si il apparaît que dans le rêve. Mais le mot « Hélas ! » au vers 6 nous montre bien que ce « tu » n’existe pas et que c’est bel et bien un rêve.
Le rêve de Verlaine nous parle d’une femme qui est inconnue au début du vers 2 et qui devient plus connue à la fin du même vers.