Dissertation sur grossmann
A travers le texte de Dans la peau de Gisela, David Grossman contredit l'affirmation de Shakespeare comme quoi l'homme doit assumer le mal qu'il fait mais doit s'éloigner du monde pour prendre du recul face à son impuissance au monde. Pour cela, Grossman choisi l'exemple de l'écriture. Nous allons étudier en quoi il contredit cette affirmation et ce qu'il veut montrer au lecteur par là. Cela nous donnera sa position de romancier et nous ferons un lien avec d'autres œuvres.
Dans son argumentation, Grossman compare le mal fait à la peur d'autrui. Il la fait en deux paragraphes. Le premier étant une explication de la condition humaine face à l'altérité, en insistant sur son coté instinctif et incontrôlable puis le deuxième est un remède au premier, qui montre que ce noyau peut être contrôlé . Shakespeare dit qu'il faut assumer, mais dans ce qu'écrit Grossman on peut comprendre qu'il ne faut pas l'assumer, mais le cacher. Il compare cette peur à du magma '' Chez les gens saints d'esprit […] ce magma se solidifie et refroidit au contact de l'air, c'est à dire des autres, des limites du réel, pour se fondre dans le tissu social normatif.''. Par cette phrase, il indique que instinctivement ou volontairement, les personnes qui veulent se confronter aux autres sans montrer leur peur doivent se forger une carapace qui empêchera à cette crainte de transparaître et ainsi que il ne faut pas forcément procéder à un retraite loin du monde et des autres en l’occurrence mais qu'il faut apprendre à se mêler aux autres. Et cet argument nous ramène à un choix de champ lexical qu'il utilise au début de son texte : ''renoncement volontaire'' , '' détermination'' , ''envie''. Ces mots nous indiquent que l'homme n'est jamais impuissant, qu'il peut se façonner pour parer à ces ''forces''.
Il fait un parallèle entre l'écriture qui permet de s'exprimer librement sur un sujet qui lui tiens à cœur et celle qui entre dans l'intimité de l'autre. Si un écrivain veut pou