Monoprix et la mode
Sa culture dans le textile est ancienne, puisqu’elle remonte à Prisunic, racheté en 1997. Et ses différents dirigeants ont toujours détenu une expertise forte du secteur. Jusqu’au dernier en date, Bernard Sanchez Incera, qui avait fait ses armes chez Vivarte et Zara. Aujourd’hui, grâce à lui, 150 personnes travaillent au département textile. Ce qui a un coût. Là encore, plutôt que de chercher des prix bas, Monoprix tente la revalorisation de son offre.
Séduire les modeuses
Comment ? En prenant des créateurs de mode comme têtes de gondole. L’enseigne ponctue ainsi régulièrement son rayon prêt-à-porter de collections conçues en collaboration avec les griffes chouchoutes des ¬jeunes femmes. C’est ainsi que les marques Erotokritos, April May, Anne-Valérie Hash… ont pris leurs quartiers chez Monoprix. Une bonne manière de se forger une image tendance et séduire une clientèle urbaine, jeune et branchée. Et de justifier un certain prix !
Chaque saison, Monoprix interprète à sa manière les indispensables mode en leur injectant des codes urbains et casual. Séduisant toutes les filles en quête de simplicité trendy, la marque à petit prix se fond dans l'hiver 2010-2011 avec le manteau en peau retournée, le gilet jacquard, la robe à manches gigot ou encore le gilet en fourrure sans manches. Voilà de quoi remplir nos dressings sans faire de trou dans notre