Montaigne de l'education des enfants
« De l’éducation des enfants », Essais, I, 26, Montaigne, page 324 du manuel.
1) Un enfant de « famille » issu d’une ligné illustre comme le fils de la comtesse de Foix est éduqué par un précepteur. Dans cet extrait Montaigne défini les qualités de celui qui doit exercer une telle charge et l’on voit que l’adage (=proverbe) devenu commun aujourd’hui : « qui veut qu’on préfère une tête bien faite que bien plaine » qui concerne d’abord la maître, un maître dont on attend d’abord de qualité morale qu’intellectuelle. « On ne cesse de criailler à nos oreilles [d’enfant] » (ligne 5), Montaigne se plaint dans ce 2° paragraphe et s’implique dans ce reproche fait au maître par l’utilisation d’adjectifs et de pronoms de la 1° personne du pluriel : « je voudrais ». L’utilisation du verbe composer d’un suffixe aux connotations péjorative et à la sonorité cacophonique, introduit par un verbe inchoatif « on ne cesse de » (qui souligne répétition et dureté) insiste sur le caractère très déplaisant de la méthode en usage « usuelle » (ligne 7). Cette méthode que l’image de l’entonnoir rapproche du gavage « tête bien pleine » cette méthode est réduite à répétition du savoir ingurgité de force. Montaigne propose une autre façon de faire avec la métaphore de la conduite « mettre sur la piste » (ligne 8), « lui ouvrant quelque fois le chemin » (ligne 10), insiste sur la nécessité de laisser l’élève découvrir le savoir avant de le lui exposer. Le paragraphe qui suit cette métaphore de la conduite de l’élève permet d’aborder la question de la juste mesure (ligne 18) de l’allure à adopter à la force de l’élève. Montaigne insiste sur le paradoxe que constitue cette adaptation « au allure puéril du disciple » (ligne 19), car se mettre au niveau est plus difficile que le faire monter à soi comme dans la dernière phrase.
2) Le lecteur de Montaigne s’étonne aujourd’hui.
Le lecteur de Montaigne s’étonne aujourd’hui d’une réflexion sur l’éducation qui semble