Montaigne, des cannibales et des coches, proposition idéale des coches, propose
Selon lui, ceux-ci ne traduiraient que la mépris des Européens. En faisant comme tel, il va directement à l’encontre des idées reçues et semble vouloir démontrer le fait que chacun se trompe lourdement : « chacun appelle barbarie ce qui n’est pas de son usage ».Il nous amène donc à revoir et à corriger notre perception ainsi que nos préjugés. C’est une étape très importante car grâce à elle, Montaigne sème le doute chez les idées du lecteur et commence peu à peu à le persuader de l’erreur commise vis à vis du jugement de ces peuples. Montaigne persiste à revaloriser l’image reçue de ces peuples en faisant leur éloge. Il énonce leur portrait moral qui souligne les qualités de cette civilisation, au-delà de leur portrait physique. Néanmoins, il met en …afficher plus de contenu…
» . De ce fait, il ne dresse pas un tableau idyllique et avoue ne pas être en désaccord avec le jugement des Européens sur ce point : « Je ne suis certes pas fâché que l’on stigmatise l’horreur et la barbarie d’un tel comportement […] à ce point aveugles envers les nôtres ». Seulement, on remarque que Montaigne se reporte une nouvelle fois aux erreurs des Européens avec toujours la même ambition d’améliorer la perception que peut avoir le lecteur sur les Indiens, autrement dit le peuple étranger, comme nous l’avons vu précédemment. C’est notamment ce qu’il entreprend lorsqu’il entame une comparaison aux Portugais. En conséquence, il diminue la gravité du cannibalisme exercé par ce peuple originaire du Nouveau Monde en