Mqt1001
Tout au long de l’histoire, les organisations ont été associées à des phénomènes de domination sociale dans lesquels des individus ou des groupes d’individus trouvent les moyens d’imposer leurs volontés aux autres.
Selon quelques théoriciens de l’organisation, cette combinaison d’exploité et d’exploitant est un des traits marquant de l’organisation à travers les âges. Bien entendu, on peut observer de nombreuses différences dans les pratiques en cours.
La Boutique Classe ne fait pas exception à cette règle. En effet, lorsque nous examinons l’entreprise à travers la métaphore de la domination nous remarquons une présence évidente de domination de la part des dirigeants. Ceux-ci imposent leurs volontés aux employés car ils estiment qu’ils ont le droit de le faire.
Si l’on se fie aux travaux de Weber portant sur la domination sociale, nous remarquons que la Boutique Classe utilise la domination traditionnelle, plus précisément sous forme de patriarcat. C’est-à-dire que les personnages officiels ou les administrateurs sont des attachés du propriétaire (membre de la famille dans le cas de la Boutique Classe).
Chaque aspect du travail dans le magasin sert à l’intérêt de la boutique et en contrepartie de ses dirigeants. Les vendeuses ressentent la domination de leurs supérieurs à travers l’attitude que ceux-là ont envers elles mais aussi par le fonctionnement hiérarchique exagéré du magasin. Les dirigeants utilisent leurs autorités pour obtenir ce qu’ils veulent. Une caractéristique propre à la domination.
Bien qu’ils n’en parlent pas, le propriétaire et la gérante de la Boutique Classe soutiennent des pratiques qui contribuent à reproduire des processus de stratification. Par exemple, les tâches ménagères puis les tâches les « moins intéressantes » à faire relèvent uniquement des vendeuses. En ce qui concerne la segmentation, il est évident qu’il y a du favoritisme au niveau des employés du magasin. Effectivement,