Le roi d'Italie Victor-Emmanuel III lui confie le gouvernement à la suite d'un ultimatum demandant le pouvoir, appuyé par la mobilisation des Fascisme.
La "Marche sur Rome" du 28 octobre 1922 n'aura donc pas été, formellement, un coup d'État mais bien un défilé de victoire pour Mussolini et le Parti national Fasciste. Mussolini prend donc le pouvoir le 29 octobre 1922 et installe progressivement l’appareil fasciste dans le pays.
En effet, d'abord dictateur « légal », allié dans un premier temps aux forces politiques traditionnelles, Mussolini élimine toute opposition et laissant se développer une violence généralisée qu'il se fait fort ensuite de contenir.

En 192, il crée le Parti National Fasciste qui est devenu un parti unique.
Le Grand conseil du fascisme, s'est mis à la direction de l'État.

Dans le même temps, la société toute entière est fascisée : les programmes scolaires sont révisés, les loisirs sont encadrés (les vacances et les voyages des ouvriers sont pris en charge par des organisations parallèles du parti fasciste), la jeunesse est enrégimentée dans l'ONB (Opera Nazionale Balilla).

Dans les années 1920, Mussolini joue un jeu d'alliances assez classiques avec le Royaume-Uni (Austen Chamberlain).
Il cherche à accroître l'influence de son pays dans les Balkans et en Europe danubienne.
Il noue des liens avec l'Autriche, la Hongrie, la Roumanie.

Mais un autre de ses objectifs est de faire admettre l'Italie dans le cercle des grandes puissances coloniales.
En relation avec l'Éthiopie, il essaie d'en faire un protectorat.
Devant les résistances du roi d'Éthiopie et suite à un incident de frontière, il attaque l'Éthiopie en 1935.
Mais la guerre est longue et le 3 mai 1936, les troupes italiennes rentrent avec la défaite.

C'est alors le point le plus fort du fascisme italien.
En Europe, d'autres partis fascisants voient le jour.

L'Italie est condamnée par la Société des Nations pour l'invasion de l'Éthiopie et s'attire des