Méandres dominants
Méandres dominants
1/ Présentation
La quatrième de couverture (je la cite car elle est à mon sens assez exhaustive dans la concision), nous indique :
« Neuf voyages.
Neuf périples à travers les méandres dominants d’un ange en déchéance et d’un homme en altération.
Blasphèmes salvateurs et interdits friables pour le Déchéange, plongées en lumières révélatrices ou répulsives pour l’homme, de détours en perversions, leur existence s’affolent et deviennent circonvolutions pénétrantes…
Les voyages s’emmêlent, les errants fusionnent, les parcours se frôlent et s’accolent en un tango instable, charnel et déviant !
2/ L’être-Ange entre dialectique et unité
Sans vouloir sombrer dans une lecture symbolique échevelée, la dimension proprement initiatique de l'ouvrage est mise en lumière d'elle-même... Pourtant, il n'est rien au niveau de la linéarité qui puisse indiquer un cheminement, une progression réels. Il semble plutôt que tous les éléments soient présents syncrhoniquement.
L’ange est un être pur d'essence : il est un, être et pur, mais dénué de la conscience de choses acquises par l’expérience de situations existentielles…
Le Déchéange (ange nouvellement déchu) réfute donc dans un premier temps ses chaînes de lumière imposée, pour devenir l’homme qui expérimente.
Une fois l’homme établi dans sa condition, ce qui fait l’ange lui devient ‘masque’ à dénoncer…
Et l’homme prenant alors la mesure des forces obscures qui l’habitent révèlera à l’ange (présent dans l’essence de l’homme) son prodigieux polymorphisme par l’acte d’écriture.
A peine une métaphore. A peine. Pourtant rien d’explicite, ni dans l’ordre, la progression, ni dans l’ostentatoire. Car ce qui frappe dès les premières pages, c'est cette chute – plus que descente par ailleurs - sans balise dans les profondeurs intrinsèques, non par une banale affirmation narcissique du ‘moi’ qui se décline, mais par la force et la violence d’une