Mémoire sur la communication de crise
Nul individu ou organisation est immunisé. La crise est l’une des formes pure de l’égalité pour tout individu, qu’importe sa culture, son sexe, sa religion, ses occupations et sa source de revenu. Toute organisation subira une forme de crise. La crise est à peine planifiée. En effet, elle apparaît inopinément et compromet le fonctionnement des opérations menées en temps normal. La crise peut être visuelle comme invisible, comme une explosion ou une détresse sociale dans une entreprise.
« La communication d’entreprise est une rare petite période heureuse entre deux communications de crise. »[1]
Cette citation montre bien la société dans laquelle nous vivons, nous sommes tous témoins, chaque année, de scandales, crises touchant des entreprises.
La communication de crise est une réalité aujourd’hui pour les chargés de communication de tous types d’entreprises. La crise n’est pas un fait nouveau c’est son évolution qui l’est. En effet, on a connu des crises il y a bien longtemps avec l’industrie minière au XIXème siècle ainsi que la crise boursière en 1929. Mais dans notre monde actuel, la particularité des crises est qu’elles « revêtent des visages toujours changeants. Multiformes, elles attaquent différentes composantes : techniques, économiques, sociales, réglementaires, judiciaires, financières, commerciales… »[2].
Les crises d’hier sont complètements différentes des crises d’aujourd’hui du à l’évolution du monde dans lequel on vit, ce n’est pas le même que celui dans lequel nos grands-parents et parents ont grandi. Comme l’explique si bien Gabrielle Roland, présidente de l’institut européen du leadership (Ernst et Young) en 1997 lors d’un colloque sur la communication de crise et qui pour moi est toujours véridique, « nous vivons aujourd’hui une véritable révolution, que je présenterais sous forme de 4 chocs : la mondialisation (…), le passage du compliqué au complexe (…). Le complexe peut se définir comme l’imbrication du rationnel