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Méthodologie : rédiger une dissertation Décliné en fable, conte, parabole, conte philosophique ou encore utopie, défini comme un récit court et plaisant doté d’une portée didactique, pratiqué par de grands noms parmi lesquels Esope, Phèdre, Anouilh, La Fontaine, Voltaire ou Perrault, le genre de l’apologue rencontre depuis l’Antiquité une fortune indéniable ainsi qu’un lectorat souvent enthousiaste. Le sujet qui nous est proposé nous invite à nous poser la question suivante : « peut-on dire que l’apologue soit le seul genre, parmi ceux de la littérature d’idées, à être efficace pour mettre en œuvre une dénonciation ou défendre une cause » ? En d’autres termes, dès lors qu’il s’agit de brasser, revendiquer, vitupérer ou étayer thèses et concepts, l’apologue mérite-t-il la palme du genre le plus apte à élaborer un réquisitoire virulent aussi bien qu’un vibrant plaidoyer ? Afin de tâcher de répondre à cette question, nous montrerons dans un premier temps que l’apologue est doté de qualités propres à servir toute volonté de contestation, toute velléité de littérature engagée. Nous n’omettrons pas toutefois de signaler ensuite que l’apologue peut parfois ne pas tout à fait convenir à qui souhaite faire part d’un propos épidictique. Enfin, nous rappellerons que d’autres genres littéraires que l’apologue peuvent à merveille se faire l’écho d’une indignation ou bien d’une revendication.

Tout d’abord, il est légitime d’affirmer que l’apologue se révèle efficace lorsqu’il s’agit pour un écrivain de défendre une cause ou de mettre en œuvre une dénonciation. En effet, l’apologue peut compter sur son indéniable diversité pour séduire plusieurs types de lecteurs et remplir maints objectifs. Genre protéiforme, pluriel, il offre aux écrivains diverses formes parmi lesquelles ils choisissent, sélectionnent celle qui leur paraît la plus propre et la plus propice à obéir à leur projet. Ainsi, après avoir recouru à