Nana, zola, nana, chapitre xiii
Attention : ceci est un COURS qui emprunte la forme d’un commentaire composé, nécessairement plus complexe donc que l’étude que l’on vous demanderait puisque destiné à informer la lecture du texte.
Zola, Nana ,
Chapitre XIII, p. 443 (« Muffat avait accepté ») …… p. 448 (« en chemise. »)
On est à la fin du XIIIe chapitre, un chapitre marqué dans son ensemble par l’exagération épique et la mythification …afficher plus de contenu…
Peut-être par une réticence de Zola à aller jusqu’au bout de son propos scandaleux, en affirmant par exemple que « la seule religion, c’est le cul » ; peut-être aussi par une intuition de la différence, qui sera théorisée par Freud, entre pulsion et pulsion sublimée. Quelques pages plus loin, le narrateur nomme cette variation au sein d’une même nature libidinale commune au sexe et à la religion : la religion est un « prolongement » de la passion sexuelle : p. 451 : Muffat est revenu à une stricte pratique religieuse (Muffat « retomba dans les stricts devoirs de la religion » : le choix du verbe indique ce que le narrateur en pense : en fait d’élévation, ce n’est qu’un vice, une faiblesse inséparable d’une abdication de la volonté) : « le ciel l’enlevait des mains de la femme pour le …afficher plus de contenu…
412 : « Un jour rose se mourait au plafond de la pièce ; les tentures rouges, les divans profonds, les meubles de laque, ce fouillis d’étoffes brodées, de bronzes et de faïences, dormaient déjà sous une pluie lente de ténèbres, qui noyait les coins, sans un miroitement d’ivoire ni un reflet d’or ». À comparer avec l’ Invitation au voyage :
« Des meubles luisants
Polis par les ans
Décoreraient notre chambre