NBA
Les joueurs étrangers en NBA représentent environ 19% des effectifs (82/432) et ce taux s’accroît d’année en année car il ne dépassait pas 10% il y a cinq ans.
La définition d’un joueur étranger à la NBA n’est pas si simple : il y a des joueurs qui ont débuté en NCAA et ont été intégrés sans qu’on sache s’ils sont devenus américains ou s’ils ont gardé la nationalité de leur pays d’origine ? Il y en a d’autres dont les noms ont une consonance européenne (Piatkowski, Szczerbiak, Scalabrine, Przybilla, Gugliotta ...), africaine (Wade, Nazr...) ou hispanique (Santiago...) sans qu’on connaisse exactement leurs origines ? Il en existe qui sont devenus américains (Olajuwon, nigérian) ou qui ont troqué leur nationalité américaine contre une autre (Bradley,devenu allemand). Enfin, les joueurs originaires de Porto-Rico (Arroyo, Ramos) et des Iles Vierges (Duncan, Raja Bell) ont un statut particulier en raison des liens de dépendance qui unissent leurs pays avec les USA : les Portoricains jouent pour leur pays mais, Duncan qui a joué par les USA est classé dans les joueurs étrangers par la NBA elle-même ! Il faut également se souvenir des basketteurs qui ont joué en NBA puis sont en retraite ou dans des clubs européens (Sabonis, Boll, Poppa, Muresan, Blabb, Schrempf, Rusconi, Gallis, Amaechi, Mottola, Navarro, Smits, Volkov, Morgunov, Marciulonis, Paspalj, Djorjevic, Danilovic, Vrankovic, Raja, Petrovic, Komazec, Fotsis, Rentzias, Besok, Rigaudeau, Tabak, Tarlac, Sheikhaly, Abdennebi, Longley...) Enfin, il y a les joueurs qui ont été draftés et qui n’ont pas encore rejoint les clubs américains qui les ont choisis : parmi eux, on peut citer Duenas, Bodiroga, Zukauskas, Digbeu, Weis, Scola, Monia, Fetisov, Yu Yang etc... Certains joueurs ont des noms ou des prénoms à consonance arabe : il s’agit d’américains convertis à l’Islam qui ont pris une nouvelle identité : Shareef Abdul-Rahim... Notre