Note de synthèse crise alimentaire
Les prix s'affolent et le monde a faim. Depuis 2006, le tarif des denrées alimentaires de base connaissent une augmentation sans précédent qui ébranlent les échanges internationaux et ont des répercutions sur la stabilité politique de nombreux pays. Le terme de crise alimentaire est alors définit comme une situation de disette mais aussi de crise structurelle. D'après le corpus de documents proposé, il semble indispensable d'analyser cette crise aux enjeux multisectoriels dans un contexte où la population humaine augmente toujours plus. Des moyens sont mis en œuvre pour l'enrayer mais leur impact est difficilement mesurable. Ainsi, la question qui va traverser l'étude de ce corpus est : quels sont les mécanismes et les effets (économiques, politiques et humanitaire) de cette crise ? Peut-on espérer trouver une solution durable en situation de crise économique mondiale ? Pour y répondre, nous commencerons par dresser le constat de la crise alimentaire dans le monde, pour en aboutir aux causes et aux impacts sociaux et politiques de cette crise. Enfin, nous examinerons les enjeux politiques et économiques des solutions proposées. I. Le constat de la crise dans le monde Les chiffres sur la malnutrition vont en grandissant depuis dix ans. En effet, en 2009, ce sont près de 1,02 milliers de personnes qui souffrent de la faim (la Tribune, 14 octobre 2009). En outre, ce sont 35 pays menacés de troubles politiques en raison de l'augmentation des prix agricoles. Des prévisions envisagent une augmentation de 600 millions de personnes souffrant de la faim sur 50 ans soit 200 000 bouches à nourrir en plus chaque jour (Benjamin Neumann, l'Expansion, 1 juin 2008). Ce sont évidemment, les pays en développement (qui exportent) qui sont le plus touchés. Leurs ménages dépensent essentiellement dans l'alimentation contrairement aux européens (Antoine de Ravignan, Alternatives