Note de synthèse
Avec les ouvrages suivants : * CARDINET (A), Ecole et médiations, Eres, 2000, 256p.
* BONAFE-SCHMITT (J-P), DAHAN (J), SALZER (J), SOUQUET (M), VOUCHE (J-P), Les médiations, la médiation, Erès-trajets, 1999, 302p.
Introduction
L’actualité nous démontre l’augmentation et l’évolution des conflits collectifs et individuels chaque jour, mais parle peu de ce qui peut être mise en œuvre pour y remédier. L’insécurité est présente mais la volonté est moindre. La médiation peut mettre en lumière ces difficultés dans plusieurs contextes sociaux, et notamment un, qui est le point de départ d’une harmonie future espérée : le milieu éducatif et scolaire. La médiation scolaire est souvent rattachée à un mode de gestion de la violence dans les établissements scolaires, mais en observant de plus près son impact, on peut se rendre compte qu’elle a bien plus d’intérêt qu’un quelconque mode de résolution de conflit. En effet, ces phénomènes conflictuels que l’on peut observer au sein de ces structures, ont non seulement des répercussions relationnelles entre les différents acteurs de celles-ci, mais aussi sur la scolarité proprement dites ainsi que la civilité, le développement social et autres violences qui n’existent pas autant quand on parle purement de médiation. Alors, dans quelle mesure la médiation en milieu scolaire constitue un point de différence notable aux autres types de médiation ? Et en quoi elle s’y distingue ? La question que l’on peut se poser est de savoir si la médiation en milieu scolaire est seulement une technique d’intervention dans les conflits entres les différents acteurs de l’école (notamment entre enfants) ou en parallèle un outil de prévention doublé d’un moyen d’éducation à la coopération et à la solidarité ?
Souhaitant me centrer sur la médiation dîtes éducative ou plutôt en milieu scolaire, j’ai fait le choix d’étudier deux ouvrages assez différent tant dans la construction de l’écrit que dans le thème générale.