L'ART DE LA GUERRE
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Zun Zu dit :

Rien n'est figé, tout peut se transformer en son contraire.
Toute situation tient sur un rapport de force en mouvement.

Bannir le beau geste, le geste pour l'honneur, la morale chevaleresque.
Le combat n'est qu'une solution dans un contexte d'opposition totale.
L'essentiel n'est pas le combat mais la victoire.
Le mieux est de gagner sans combattre, mais s'il faut se battre il faut frapper vite et fort.
La stratégie cherche à éviter la guerre, la tactique cherche à la gagner.
L'objectif d'une guerre est d'obtenir une bonne paix. Jamais on ne cherchera le chaos.

Un bon commandant doit être : sage, vertueux, digne, magnanime, honnête, pragmatique, sagace, prévoyant, érudit, éclairé, éloquent, courageux, agir avec discernement et tempérance.
On ne combat que lorsqu'on est sûr de gagner. Mieux vaut évitez le combat incertain pour favoriser la victoire ultérieure.
Un bon commandant détient le pouvoir absolu, celui qui fait naître la force de la faiblesse.
Tous les moyens sont bons pour vaincre : l'intimidation, la dissuasion, la corruption, la ruse, le mensonge, la feinte, la traîtrise, le harcèlement physique et psychologique, la confusion, l'espionnage, l'alliance, la fuite...
La stratégie cherche à augmenter l'incertitude de l'adversaire en maîtrisant : l'idéologie, l'organisation, le temps, l'espace, l'information, la psychologie.

LES RESSOURCES
Les munitions et les vivres doivent être suffisantes pour entretenir une armée.
Le problème d'approvisionnement est de toute importance.
Tout doit être en oeuvre pour parer quelconque défaut technique, pécuniaire, physique ou moral.
Commander c'est prévoir.
Plus on dépense, plus on gagne. L'argent ne doit pas être une ressource limitante.
La guerre est un gouffre financier pour un Etat. Et le peuple en souffre toujours.
Tout doit être en oeuvre pour préserver ses ressources et les utiliser avec la plus grande efficacité.
Tout gaspillage doit être