Devoir n°1
Notions de sociologie

Henry Frugès (1879-1974) est un industriel du sucre et propriétaire de quatre usines à Bordeaux. Il confie à Le Corbusier (1887-1965) et à Pierre Jeanneret (1896-1967) la réalisation d’une cité ouvrière populaire à Pessac. La cité porte le nom du commanditaire et du financier de l’opération immobilière : Frugès.
Henry Frugès fut un patron atypique, amateur d’art, et désiré offrir à ses employés des habitations confortables et modernes. Il fit donc appel à Le Corbusier.
Le Corbusier est un architecte qui voulait créer une nouvelle forme d’architecture moderne. Passionné par les nouveautés de son époque : l’automobile, l’aviation, le travail à la chaine. Celui-ci comprend alors que l’architecture doit être appréhendée de façon industrielle et non plus artisanale.

A lecture du texte qu’a rédigé Philippe Boudon on peut se poser la question suivante : Quelle perception pourrait avoir un individu de l’architecture moderne ou contemporaine ? Quel est son rôle ?
Il se peut qu’un grand fossé sépare les architectes qui reconnaissent les qualités de l’architecture aux personnes ordinaires n’ayant qu’une vision limité de celle-ci. Les usagers des lieux proposés par les architectes n’ont souvent pas la connaissance suffisante pour juger les qualités d’un projet architecturale, ils sont cependant parfois envahis par des sensations et des impressions, qui, si elles ne sont fondées sur des connaissances architecturales, existent réellement. L’architecture peut provoquer chez l’individu de la sérénité ou encore de la crainte face à celle-ci. Comme lorsqu’on regarde un bâtiment de couleur apaisante mais que dans sa forme il donne l’impression d’être imposant. L’architecture provoque ainsi un ascenseur émotionnel chez l’individu qui l’observe. Ce phénomène est très flagrant dans l’architecture du logement, puisque celui-ci détermine la qualité, le confort, l’efficacité et l’adaptabilité d’un lieu de vie où les individus vont évoluer au