Notorious big
Né à New York, ayant grandi dans le quartier de bedford stuyvesant dans le borough de brooklyn, le jeune Christopher Wallace connaît une enfance difficile. Sa mère Voletta, enseignante préscolaire d'origine jamaïcaine, seule en charge depuis que son père, George Letore, politicien à ses heures mais surtout soudeur lui aussi d'origine jamaïcaine, a quitté le foyer en 1974, n'a pas beaucoup d'argent. Le fils unique s'intéresse très tôt au rap, au sein d'un groupe local, the Old Gold Brothers and the Techniques[2]. Adoptant le surnom de « Biggie Smalls » (« petit gros ») en raison de sa masse corporelle déjà importante, il vit l'adolescence tiraillé entre les obligations scolaires (au sein de l'école de technologie et d'information George Westinghouse, où il côtoie les jeunes Shawn Carter et Trevor Smith), et son attirance pour le modèle en apparence puissant et fortuné des dealers[3]. Bien qu'il vende du crack dès 12 ans, Wallace parvient à maintenir l'équilibre cinq années, avant d'abandonner définitivement les études[4].
Il découvre bientôt l'univers de la criminalité. Arrêté à 17 et 18 ans pour port d'armes illégal, c'est cependant le trafic de drogue qui l'amène, en 1990, à passer 9 mois en prison. A sa sortie, il confectionne une démo de rap. Enregistrée sans intentions sérieuses de décrocher un contrat[3], elle atterrit dans les mains du DJ Mister Cee qui aide à sa publicité au point que le jeune Biggie Smalls apparaît bientôt dans les colonnes « jeunes talents » (« Unsigned Hype »)