Nouveaux Réalistes Le groupe des Nouveaux réalistes est fondé en 1960 par le peintre Yves Klein et le critique d'art Pierre Restany à l'occasion de la première exposition collective d'un groupe d'artistes français et suisses à la galerie Apollinaire de Milan. Contemporain du Pop Art américain, dont il est souvent présenté comme la version française, le Nouveau réalisme incarne, avec Fluxus, l'une des nombreuses tendances de l'avant-garde dans les années 1960. Il est dissous en 1970. Ils prennent position pour un retour à la réalité, en opposition avec le lyrisme de la peinture abstraite de cette époque[1] mais sans tomber dans le piège de la figuration, connotée (au choix) petite-bourgeoise ou stalinienne, et préconisent l'utilisation d'objets prélevés dans la réalité de leur temps, à l'image des ready-made de Marcel Duchamp. Ces conceptions s'incarnent notamment dans un art de l'assemblage et de l'accumulation d'éléments empruntés à la réalité quotidienne : accumulations d'objets par Arman, affiches de cinéma lacérées par Jacques Villeglé... Histoire de la formation de ce mouvement . Le terme est utilisé dès mai 1960 par le critique d'art français Pierre Restany à propos d'une exposition à Milan regroupant des œuvres d'Arman, François Dufrêne, Raymond Hains, Yves Klein, Jean Tinguely et Jacques Villeglé. Il en avait discuté auparavant avec Klein qui préférait l'expression de réalisme d'aujourd'hui et critiquait l'expression nouveaux. La première exposition du groupe des Nouveaux réalistes a lieu en novembre 1960 au Festival d'avant-garde de Paris. Elle sera suivie d'une autre en mai 1961 à la galerie J., à New York en 1962 et à la Biennale de San Marino en 1963 qui marque la dernière exposition collective du groupe. Les lignes directrices du mouvement des « Nouveaux Réalistes ». Les artistes reprennent les objets de la société pour en faire des reliques, des symboles puissants de la consommation. Exemple : Les compressions de