Nouvelle vague
LA NOUVELLE VAGUE FRANCAISE 1959/1965
Les débuts Cinémathèque et cahiers du cinéma.
Le terme de nouvelle vague fut copieusement employé par les journalistes du début des années 50 pour qualifier cette jeunesse nombreuse qui, ne partage alors déjà plus avec le reste de leur ainés les souvenirs de la guerre et de l'occupation. Cette phase de transition bouleversa très vite la quiétude conventionnel française et notamment celle de son cinéma.
Ainsi, s'inscrivant dans un mouvement générale d'audace et de refus des conventions établies, de jeunes cinéphiles parisiens se rassemble au sein des Cahiers du Cinéma qui leurs permet de critiquer librement ce cinéma français conformiste qu'ils trouvent désuet et médiocre et qui d'après Bazin; rédacteur en chef de la revue « Doit prendre en considération l'évolution d'un jeune publique de plus en plus cinéphile ». Publique qui depuis 1948 s'enrichit de culture cinématographique grâce à la mise en place de la Cinémathèque par H. Langlois et dont justement ces jeunes critiques sont les plus probant exemples; nous nommerons les plus marquants par ordre alphabétique ; Chabrol, Demy, Godard, Rivette, Rohmer, Truffaut … C'est dans cet univers, dont les passions de chacun mêlé à une certaine providence permit l'existence, que ces « jeunes pousses » se construisent. Cet amour sans concession du septième art dont ils partagent l'érudition ainsi que de nombreuses valeurs renforce leur assurance et inévitablement leur volonté de propre mise en scène. Ainsi dès 1956, le plus âgé des six; Rivette réalise à 28 ans; Le coup du berger , premier film dit Nouvelle Vague; Le ton est donné !En effet, respectant les idées qu'ils développaient dans leurs critiques, comme le refus de la figuration, du genre, d'une production importante ou encore d'une mise en scène dite transparente tourné en studio, La Nouvelle Vague défraie vite la chronique. Qualifié d'incompétents prétentieux ou de