Ogm en france
La France a été le premier pays d'Europe à cultiver des OGM. En 2007, le maïs transgénique MON810 de Monsanto était la seule culture commerciale autorisée en France et représentait près de 22.000 hectares. Ensuite, en janvier 2008, le gouvernement français invoque la "clause de sauvegarde" qui consiste a interdire toute culture commerciale d'OGM en France.
Après de longs débats, le gouvernement français décide d’instaurer un nouveau projet de loi, celui du 9 avril 2008, qui consiste à réinstaurer les cultures d’OGM. Ceci fait le gouvernement français prévoit aussi la création d’un Haut Conseil des biotechnologies et l’instauration de la transparence des cultures.
La réglementation concernant les expérimentations sur les OGM est régie par la loi du 13 juillet 1992. De plus, il existe :
La Commission de Génie Génétique qui dépend du Ministère de la Recherche définit le champ de la réglementation concernant l’utilisation d’OGM
La Commission du Génie Biomoléculaire, créée en 1986, définit et contrôle les conditions de dispersion d'OGM et évalue celles de mise sur le marché. Elle est aussi chargée de rendre compte des impacts sur l'environnement,
L’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA) qui contrôle la sécurité des aliments issus de plantes transgéniques
Le Comité de Biovigilance qui contrôle et évalue les risques environnementaux des OGM autorisés.
Enfin depuis fin 2002, en Europe, tous les produits destinés à l'alimentation humaine ou animale et contenant des OGM ou dérivés d'OGM devront obligatoirement être étiquetés à partir d'un seuil de présence de ces derniers de 0,9%.
CONCLUSION
Les OGM sont un avantage pour l'économie, car ils sont moins couteux que les cultures traditionnelles, et plus faciles à entretenir, mais cette solution ne plait pas à tout le monde, du fait des risques pour la santé et pour l'environnement, et en raison de la méconnaissance et